Une question d'interdisciplinarité :
Peinture, photo, illustration,
vidéo, poésie, slam, théâtre, musique, mouvement
-UNE PROFESSION DE FOI :
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L’art a toujours représenté pour moi une simple découverte intérieure : un acte de création étant un acte de vie, affirmatif, qui donne et qui enseigne ce que parfois l’on ignore soi-même et qu’un simple moment révèle.
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Le processus créatif ressemble ainsi à un genre de rituel, une performance, un mariage avec la vie, avec un seul instant qui se voit comme attrapé, gravé, écrit, dans une toile de beauté ou de sens, un testament, vivant manifeste, qui soit riche en questionnements, toujours renouvelés sous différentes lumières.
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Pour cette raison, toutes les techniques, tous les genres, tous les médias sont bons et peuvent servir, ultimement, à se complémenter. Pour un artiste comme moi ayant des penchements dans de nombreuses disciplines, il fut très difficile de rassembler tous ces «éléments», soit le théâtre, la danse, la musique, la peinture, l’art conceptuel, la vidéo, la littérature, mais ce que je suis arrivé à faire au cours de la dernière année (2015), par une action engagée artistiquement, politiquement, mais surtout spirituellement.
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Pour cette raison, ma littérature et mon travail de peinture se sont développés de façon autonome, pour ensuite commencer à se lier à travers mon travail de vidéos sur FB qui rassemblent des pratiques multidisciplinaires.
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Je suis donc très naturellement un poète, un auteur, un peintre, mais aussi devenu par la force des choses un artiste multidisciplinaire, qui commence à jouer avec toutes les tendances et médias afin de créer une oeuvre ouverte, pleine de vie, et militante.
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En ce qui a trait spécifiquement à mon travail de peinture, cette dernière a toujours été pour moi une exploration, suivant le flot de la spontanéité naturelle et vivante, de ses profondeurs insoupçonnées, l’expression des émotions et des pensées, par le biais des formes, des couleurs et des actions, révélant par là-même des vérités cachées sur nous, et même souvent plus grandes.
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C’est pour cette raison que mon travail se dirige maintenant davantage vers la performance, la toile-objet, la toile-poésie, ou la vidéo permettant d’unir plusieurs arts et disciplines par une «action» sur les médias sociaux (ce texte fut écrit en 2015). C'est aussi en 2015 que pour mieux jouer et (dé)jouer les successeurs de la raie son pure, et parler dans le plus de dimensions possible, j'aurais inventé le merle-han? (ou merle-hein?), cette langue à mi-chemin entre le slam et l'alexandrin, qui décompose les syllabes pour créer (à même les sons) de nouveaux mots, faisant ce qu’elle veut du fond et de la forme pour passer un message, en multipliant les sens.
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Par ce processus durant lequel j’ai été reconnu poète, les mots ont donc lentement pris de plus en plus leur place dans mes tableaux, mes vidéos, actions et performances sur les médias sociaux, qui demeurent toutefois toujours très liés au moment, mais qui deviennent ici de plus en plus universels, cherchant à transmettre des vérités sacrées et souvent secrètes.
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©François Baril Pelletier